Portraits démasqués
Le Covid-19 rentre dans nos vies et révèle des situations et des conditions effrayantes de travail pour les soignants.
Applaudissements de 20h…
Une traversée du bois de Vincennes, l’ivresse du vert après 15 jours de confinement.
Je m’engage bénévolement pour la fabrication de surblouses à l’Hôpital de Saint-Maurice. Premiers jours : un nombre considérable de personnes ont répondu à l’appel : 300 environ, d’horizon, d’âge et de métier différents. Autant de rencontres porteuses d’humanisme. Cet élan, j’ai voulu le saisir dans la photographie pour en révéler la force et l’étrangeté (port du masque).
Ces triptyques ont été réalisés dans les locaux des écoles de kinésithérapie (ENKRE) et d’infirmiers (IFSI) des hôpitaux de Saint Maurice sur le site Esquirol, ancien Asile Impérial de Saint Maurice, du 25 avril 2020 au 10 mai 2020 dans l’atelier de confection de surblouses.
Dans ce lieu si beau et si particulier, chargé d’histoire, les visages font face, révélant la force des regards. Tous interrogent l’avenir, dans l’attente du déconfinement.
Chaque portrait s’accompagne d’une légende indiquant le prénom, l’âge, le métier des personnes photographiées et le sens que chacun.e donne à son engagement.
https://openeye-by.nextlevelcom.fr/
Applaudissements de 20h…
Une traversée du bois de Vincennes, l’ivresse du vert après 15 jours de confinement.
Je m’engage bénévolement pour la fabrication de surblouses à l’Hôpital de Saint-Maurice. Premiers jours : un nombre considérable de personnes ont répondu à l’appel : 300 environ, d’horizon, d’âge et de métier différents. Autant de rencontres porteuses d’humanisme. Cet élan, j’ai voulu le saisir dans la photographie pour en révéler la force et l’étrangeté (port du masque).
Ces triptyques ont été réalisés dans les locaux des écoles de kinésithérapie (ENKRE) et d’infirmiers (IFSI) des hôpitaux de Saint Maurice sur le site Esquirol, ancien Asile Impérial de Saint Maurice, du 25 avril 2020 au 10 mai 2020 dans l’atelier de confection de surblouses.
Dans ce lieu si beau et si particulier, chargé d’histoire, les visages font face, révélant la force des regards. Tous interrogent l’avenir, dans l’attente du déconfinement.
Chaque portrait s’accompagne d’une légende indiquant le prénom, l’âge, le métier des personnes photographiées et le sens que chacun.e donne à son engagement.
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Karine
45 ans – A.V.S et surveillante - Un moment, un partage, des rencontres, l’entraide, la solidarité, la bienveillance : « Parfait !! »

Evelyne
65 ans - Médecin : « Dans ce très bel hôpital, j’aurais été interne en médecine, médecin attachée, enseignante et enfin préparatrice de surblouses pour les soignants et, peut être un jour, le plus tard possible, patiente à mon tour… »

Myhoa et My
Myhoa – 50 ans – Fonctionnaire au ministère des finances : « Deux manières de combattre le virus dans cette période inédite : un oui joyeux au confinement en est une et un oui heureux à l’entraide, à la solidarité et à l’action des bénévoles en est une autre. »
My – 56 ans – Enseignante : « Le bonheur de contribuer. »
My – 56 ans – Enseignante : « Le bonheur de contribuer. »

Laure et Mathis
Laure – 55 ans – Engagée dans le bénévolat : « L’engagement est primordial, donner c’est aussi recevoir. »
Mathis – 21 ans – Dans l’hôtellerie : « Se rendre utile et aider toutes ces nombreuses personnes en première ligne, chacun peut apporter son aide et son soutien. »
Mathis – 21 ans – Dans l’hôtellerie : « Se rendre utile et aider toutes ces nombreuses personnes en première ligne, chacun peut apporter son aide et son soutien. »

Catherine Armelle Elsa Hélène
Catherine : 65 ans - Assistante de direction APHP : « Une histoire de famille » – Armelle – un certain âge ! – en formation en logistique : « une belle aventure humaine » – Elsa – 31 ans – Agent de voyage : « se sentir utile » – Hélène – 29 ans – Graphiste : « servir à quelque chose. »

Émilie
33 ans – Maîtresse d’école spécialisée pour enfants sourds : « Solidarité » en langue des signes : la solidarité est la meilleure arme pour vaincre une difficulté. »

Gabrielle
62 ans - Chargée de mission : communication et culture : « Référante d’un atelier libertaire. »

Stéphanie
52 ans – assistante maternelle : «J’ai cherché comment apporter mon soutien dans cette crise sanitaire et puis j’ai eu connaissance de l’appel aux bénévoles lancé par les hôpitaux de Saint Maurice.
Quel bonheur de venir « donner » de soi, de son temps, de ses compétences. Mais encore plus de « recevoir » de l’amitié, du partage, des émotions extraordinaires avec des découvertes humaines encore plus extraordinaires. Et puis le temps est venu de partir car une autre histoire commence pour moi. Et là, la nostalgie de quitter un lieu de solidarité, de partage et d’amour. Je pars chargée de richesses.
J’ai le sentiment d’avoir plus reçu que ce que j’ai donné et pourtant j’ai donné le meilleur de moi-même dans cette aventure solidaire.
Je reste convaincue : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » Paul ÉLUARD. »
Quel bonheur de venir « donner » de soi, de son temps, de ses compétences. Mais encore plus de « recevoir » de l’amitié, du partage, des émotions extraordinaires avec des découvertes humaines encore plus extraordinaires. Et puis le temps est venu de partir car une autre histoire commence pour moi. Et là, la nostalgie de quitter un lieu de solidarité, de partage et d’amour. Je pars chargée de richesses.
J’ai le sentiment d’avoir plus reçu que ce que j’ai donné et pourtant j’ai donné le meilleur de moi-même dans cette aventure solidaire.
Je reste convaincue : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » Paul ÉLUARD. »

Emmanuel
48 ans – Instituteur : «Venir à l’hôpital de Saint Maurice pour soutenir les soignants, donner du sens à ce confinement. »

Sara
44 ans – Institutrice : « Pour moi, venir à l’atelier de Saint Maurice, c’est ouvrir une fenêtre de liberté sur un lieu qui crée du bien et donne du sens à nos actes. »

Armelle
67 ans – Enseignante : « Comme je veux, quand je peux, comme je peux et comme chacun peux. Nous sommes toujours utiles et le petit air libertaire qui plane sur l’atelier est bien agréable. »

David
52 ans – Directeur de projet informatique : « Parce que si chacun fait sa part, le monde d’après sera meilleur. »

Erik
28 ans – Responsable des demandes de logement social en Mairie : « Une histoire de solidarité envers le personnel soignant et toutes les personnes qui travaillent en ce moment. »

Françoise et Dominique
66 ans Gestionnaire et 61 ans Chef de projet – Françoise : « Être présente pour combattre ce virus qui ne connaît pas de Week-end ni les jours fériés. »
Dominique : « Un moment de liberté dans la lutte contre le virus. »
Dominique : « Un moment de liberté dans la lutte contre le virus. »

Havoise
48 ans – Ebéniste et Guide conférencière : « Ma grand-mère n’avait pas les deux pieds dans le même sabot. Moi non plus. »

Maud
66 ans : « Bénévole de la première heure, je suis fière d’être le maillon de cette belle chaîne de solidarité humaine. »

Wafaa
39 ans – Interprète-Traductrice au ministère de la justice : « Se sentir utile et aider nos soignants pendant cette période difficile. »

Sylvie
64 ans – Kinésithérapeute : « Derrière un masque à l’atelier de surblouses, c’est comme un bol d’air pour échapper au confinement ! Mais, c’est surtout le besoin de se sentir utile en contribuant à protéger nos collègues auprès des malades. »